Il y a quelques années, Delta de Maya imprima, sur les murs de Villamanrique, une collection de textes insolites qui parlent des mystères insoupçonnés qui habitent dans les profondeurs, les éclats et les reflets du mot ROSÉE (ROCÍO).
À Delta de Maya, nous avons abordé ce projet convaincus que la connaissance accroît la capacité de prendre conscience de la réalité et que cela engendre à son tour des occasions d’harmonie et d’impulsion individuelle et sociale.
Nous avons pour cela décidé de créer un itinéraire littéraire dans les rues de Villamanrique, imprimant sur ses murs certaines phrases extraites de la littérature universelle, des mots soigneusement choisis, qui mettent en évidence des aspects symboliques profonds et très anciens, sous-jacents à la dévotion à la Vierge d’El Rocío, jusqu’à aujourd’hui méconnus de la majorité.
Le savoir que nous avons commencé à révéler est en rapport avec certaines propriétés qui, aux dires de plusieurs sages et poètes au cours de l’histoire, seraient contenues dans l’eau de la rosée du matin (el rocío) des mois de mai et de juin. La référence à cette propriété, objet d’étude et utilisée, dans le passé comme dans le présent, par certaines disciplines de savoir déterminées telles que l’alchimie, la spagyrie ou la Kabbale, est latente dans les rites et cultes du pèlerinage d’El Rocío.