
L’article « Maia et les mais » que nous vous proposons ici passe en revue cette ancienne festivité qui célèbre l’apogée du printemps.
Fête éminemment rurale, elle a survécu dans de nombreux village d’Europe occidentale qui rendaient culte à Maia et à son fils, Mercure pour les Romains, Hermès pour les Grecs. L’analyse de ses différents éléments nous permet d’approcher quelques-uns des principes qui structurèrent et permirent la vie dans les villages, dans les premières sociétés céréalières.
Maia et les mais
Taíd Rodríguez Castillo
Septembre 2015
On connaît bien le manque d’intérêt que manifestent en général les érudits et les spécialistes des différentes académies envers les sujets qu’ils considèrent comme « populaires », les thèmes des gens « de basse classe », qu’ils traitent comme s’ils n’avaient rien à voir avec eux. Les fêtes, les costumes, les parures et les coutumes ne méritent que quelques lignes. Leur intérêt se porte essentiellement sur les rois, les évêques et les nobles ; les lois, les séances de cours, les constitutions ; les guerres, les batailles et les armes. Mais ce désintérêt devient extrême quand il s’agit des coutumes des enfants et des jeunes : qui va s’intéresser, se demandent-ils, aux jeux d’enfants ? Qui les prendrait au sérieux ?
De sorte que leurs jeux, leurs chansons, leur rôle dans les célébrations du passé ne nous sont parvenus que grâce à la capacité d’observation de certains savants égarés, alloués aux travaux mineurs. Cette basse tâche, négligée depuis toujours du fait de la haute estime qu’a de lui-même l’historien moderne qui utilise son temps précieux à chanter la grandeur de Rome, a été récemment confiée aux rassembleurs de coutumes, presque toujours locales, qui, comme des fourmis, ont recueilli ce qu’ils ont vu ça et là, dans l’intention de stopper là le temps qui passe. Les uns et les autres ne se parlent pas.
Ce désintérêt des historiens pour les coutumes et le folklore moderne et contemporain se doit largement à la valeur excessive qu’ils attachent aux objets en fonction de leur ancienneté : une robe, un collier, une boucle d’oreille… ne sont précieux comme objets archéologiques que s’ils sont suffisamment vieux. Les coutumes que les folkloristes consignent méticuleusement, les chansons et les dictons qu’ils enregistrent, les objets qu’ils rassemblent, ne sont apparemment pas assez vieux pour mériter une étude qui fasse la renommée de la personne qui s’en charge.
Et pourtant, quand on lit Lope de Vega, Cervantes ou Calderon, et que ceux-ci relatent le développement de tel ou tel fête champêtre de leur temps, on retrouve généralement toutes les références qu’ils nous donnent dans les fêtes qui se célèbrent encore dans les villages (et ils n’en restent plus que très peu). On constate ainsi une formidable persistance à travers le temps de ces coutumes festives. Des célébrations comme celle des maias (ou mayas) et des mais (ou mayos) [1] qui nous occupent ici n’ont pas changé depuis trois siècles. Et peut-être n’ont-elles pas changé depuis plus de trois mille ans. Comment explique-t-on cette persistance ? Comment est-il possible que certaines coutumes ne se corrompent pas ou ne se perdent pas ?
Dans le cas de la fête des maias et des mais, on voit clairement à quel point une célébration moderne peut être le fidèle miroir des imaginaires, des croyances et des émotions du passé. Peut-être la fête persiste-t-elle parce qu’elle est étroitement liée au fait d’être du liée, étroitement liée à la genèse des villages (dont certains sont encore appelés des « lieux »), à la genèse des premiers groupes stables de population. C’est ce que l’on déduit de la façon dont ces fêtes sont capables de structurer le bien-être (le bonheur, la joie) d’une communauté donnée. Une fête, bien structurée, avec ses temps bien marqués, avec ses différents espaces bien définis, avec ses hiérarchies bien établies (même si elles sont temporaires), avec les tâches et la préparation préalable qu’elle suppose et la coordination qu’elle implique, est un trésor pour la santé mentale d’un groupe de personnes qui, à un moment donné, sont amenées à vivre ensemble jour après jour dans un même lieu.
Nous croyons pour cela que la fête fut, dans le passé, un élément vital, structurant de la vie d’un village. Qu’elle a permis d’incorporer de manière festive et joyeuse, les éléments nécessaires pour que la vie en société soit possible : il y a un roi ou une reine ; il y a une cour ; il existe une obligation de contribuer par l’aumône à cette reine et à cette cour. Il y a des rites et des tâches préliminaires qui sont répartis par sexe : les hommes font certaines choses, les femmes en font d’autres. Dans le cas des fêtes des maias et des mais, les garçons s’aventurent en groupes dans la forêt à la recherche du mai (de l’arbre) le plus grand et le plus vigoureux, ils se chargent de l’abattre, de quitter les branches, de le transporter et de le dresser dans un endroit particulier, le plus emblématique du village ou de la ville. Les femmes, quant à elles, se chargent de la décoration, elles pomponnent les maias (les jeunes filles), les habillent et donnent sens au symbole dénudé que les jeunes gens ont apporté. Ils ont la force ; elles connaissent et transmettent le sens des choses.
Il y a des temps et des espaces bien délimités à respecter et l’observation de ces normes sous forme de jeu par les plus jeunes leur permet d’enregistrer de manière pratique, mais aussi presque inconsciente, des questions telles que l’importance de respecter les lois, l’importance de la collaboration, y compris avec ceux avec qui vous ne vous entendez pas bien, etc. Tout est organisé au millimètre près. Dans le passé, chacun des pas à accomplir avaient même ses propres phrases, ses propres chansons, ses mantras, répétés année après année pendant des centaines, voire des milliers d’années : « pour la riche maia », demandent les jeunes filles qui entourent la jeune reine de l’année.
Avant l’introduction des céréales, les gens vivaient regroupés en tribus, peut-être en clans. Leur mode de vie était itinérant, ils se déplaçaient en fonction de la disponibilité des ressources. Un peu plus tard, ils continuèrent de se déplacer, mais cette fois derrière leur bétail. Les groupes n’étaient pas stables ni dans l’un ni dans l’autre cas. Ils s’unissaient et se défaisaient et s’unissaient de nouveau, comme nous le raconte l’Ancien Testament dans beaucoup de ses récits. Comment enseigner, à des personnes habituées à vivre ainsi, un mode de vie sédentaire ? Comment maintenir l’ordre social quand on doit côtoyer son voisin jour après jour, alors qu’on ne le supporte pas ? La fête fut une réponse convaincante à ce problème. En contrepoint et peut-être aussi comme un soutien de la loi, elle correspond à ce que l’on pourrait appeler génériquement « Bacchus ». L’origine de la fête des maias et des mais, comme celle de tant d’autres, date de cette époque, même s’il n’existe pas de document écrit pour le certifier, et il se peut qu’elle remonte même au-delà de l’existence des premières concentrations urbaines.
Les maias et les mais existent dans toute l’Europe, surtout dans les pays proches de la côte Atlantique. Ce n’est pas un hasard, mythologiquement parlant, si Maia était la fille d’Atlante, Altas pour les Grecs. Les maias et les mais existent dans chacune des îles britanniques, on les retrouve en Suède, en France, en Allemagne, au Portugal et en Espagne, avec des caractéristiques extrêmement similaires. Le principe de la fête consiste à choisir une reine, la plus jolie fille, ou simplement la plus attractive. Celle-ci à son tour choisira un « mai », un partenaire. Pour ce faire, les garçons doivent se faire connaître d’une manière particulière. Dans cette fête, on va généralement chercher un grand arbre dans la forêt et on le plante au milieu de la place du village. La nuit, les jeunes gens rôdent autour des maisons des jeunes filles et déposent à leurs fenêtres des branches que celles-ci, le lendemain, peuvent laisser ou ôter. Cet arbre dépouillé de branches est appelé un « mai » et les célébrations et les compétitions ont lieu autour de lui.

Tableau de Goya représentant plusieurs garçons rivalisant à qui sera le premier à atteindre le sommet du mai. En dessous une maia ou « maja » se distingue du reste du groupe poussiéreux par la richesse de ses vêtements, sa coiffe et son voile. (http://es.wikipedia.org/wiki/ Festividad_de_los_Mayos).
Dans la plupart des cas, cette fête de la reine maia est parvenue jusqu’à nous, altérée, mais tout à fait reconnaissable. Rodrigo Caro (1573–1647), l’un de ces rares savants égarés qui daignèrent parler des fêtes et des jeux d’enfants, nous raconte dans ses « Días geniales » qu’en Andalousie, on choisissait seulement une maia (et pas un « mayo », jeune homme), qu’elle était assise sur un trône et servie par un cortège de jeunes filles qui demandaient l’aumône aux passants pour la parure de la maia. Ceux qui donnaient quelque chose étaient aspergés d’eau de fleurs ; ceux qui ne donnaient rien étaient vilipendés et traités de « face de chien qui n’a pas d’argent » ou des invectives du genre. Les jeunes filles conduisaient ensuite la maia au chœur, lui chantaient des chansons et l’acclamaient partout où elle allait. Caro signale en outre les parallèles avec certaines fêtes romaines et grecques, dont certaines étaient des représentations, sous forme de jeu, de fiançailles entre un roi et une reine, ou entre un dieu et une déesse, où les couronnes de fleurs, les cortèges nuptiaux, l’eau de fleurs et l’aumône pour la jeune mariée étaient également présents. Il signale lui-même dans ce passage cette relation entre les fêtes du mois de mai et la déesse Maia, mère de Mercure et fille d’Atlante, que nous avons signalé avant.

Cruz de mayo (croix de mai) avec couronne de fleurs à Rociana. (Http://lascallejuelas.blogspot.com.es/2007/05/9-cruces-de-mayo-tiene-rociana.html)
Avec le temps, presque partout, on finit par remplacer l’érection de grands mâts ou « mais » par les croix chrétiennes plus décentes, occultant le symbolisme clairement libertin et sensuel des fêtes de printemps (les fêtes « maj-eures » qui concluaient avec la nuit apothéotique de la Saint-Jean). De là vient la fête des « croix de mai » (cruz de mayo). Dans la région de Doñana, plusieurs villages ont développé un goût particulier pour cette fête. Parmi eux, Rociana et Bonares qui ont conservé plusieurs croix (il y en eut jusqu’à neuf en procession à Rociana et il y a en douze aujourd’hui encore à Bonares). Les croix se font concurrence pour savoir laquelle sera la plus éclatante et la mieux décorée. À Bonares, de fait, la décoration soignée des chapelles qui gardent les croix valurent à cette fête plus d’une distinction de la part des institutions et le village figure maintenant dans presque tous les guides touristiques pour ses fêtes de début mai. Les habitants de Bonares passent une bonne partie de l’année à quêter pour « pour la riche maia », dans ce cas, pour vêtir richement le mai en forme de croix. Le jour de la procession, on décore ces croix avec des couronnes de fleurs.
Le fichu zèle avec lequel l’Église veilla en tout temps pour la sécurité et l’avenir de ses intérêts se manifesta également avec le symbole du mai, il ne pouvait en être autrement. Non seulement elle supprima l’érection des mais là où elle le put, mais encore elle interdit aux maias de danser et de chanter dans les églises, de demander l’aumône pour la « reine maia » et elle interdit aux garçons de sortir la nuit et de rôder autour des maisons des maias. Ce genre de pression par l’interdiction dût être fréquent à la fin du Moyen Age (jusqu’à ce jour, le témoignage écrit le plus ancien de cette coutume a été trouvé dans un manuscrit français du XIIIe siècle, où l’on appelle « maia » une future reine et où l’on joue à nouveau sur le parallélisme entre les préparatifs du mariage et la fête des mais), mais à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe, elle devint insupportable. À chaque fois, nous trouvons des témoignages de cette aversion de la hiérarchie de l’Église pour les événements festifs populaires « trop joyeux » :
« Parce que Votre Grâce est informé qu’en mai, sous le prétexte de demander l’aumône pour Notre-Dame, les jeunes filles avec désinvolture et impudeur sortent demander l’aumône aux jeunes gens et aux passants, les peignant et leur chantant des chansons libidineuses et faisant d’autres démonstrations qui sont de graves infractions contre Dieu, et que les garçons à une heure indue de la nuit s’approchent des portes des filles en chantant et en y mettant des bouquets provoquant le scandale et l’altération des âmes, et pour prévenir de tels troubles, demande à Votre Grâce que désormais, ces jeunes filles demandent l’aumône sans chanter, peigner ou faire d’autres choses qui puissent engendrer une ruine spirituelle et que les jeunes gens rentrent chez eux de nuit et n’aillent pas en groupe dans les rues ni ne mettent ce qu’ils appelle le mai. » [2]
Des instructions épiscopales comment celles-là se multiplièrent partout en Espagne à cette époque. Elles étaient suivies d’amendes qui parfois étaient destinées aux luminaires de l’église paroissiale, mais dans de nombreux autres, allaient directement dans les coffres de l’évêque. Cette longue croisade pour soumettre à des règles strictes les manifestations de joie dans les villages eut ses conséquences à moyen terme : Jovellanos dénonce, dans l’un de ses rapports, l’état de langueur et de prostration totale dans laquelle se trouvaient les villages d’Asturies de son temps, privés comme ils l’étaient de toute possibilité de manifestation festive spontanée, y compris la musique et la danse. En Andalousie et en Castille, la plus grande présence de bandes itinérantes de gitans dut atténuer en grande partie cette prostration. Les autorités du village les engageaient discrètement pour une nuit ou deux, de sorte que quand l’autorité voulait intervenir, les gitans étaient partis. Mais l’interdiction était là et les persécutions firent rage ensuite contre les bandes de gitans.
Contre cette répression généralisée de la joie et contre d’autres abus de ce funeste siècle des « Lumières », les villages français, excédés de tant d’absolutisme absurde, se révoltèrent finalement en 1780. Ce ne fut pas une révolution contre l’ordre social hérité du Moyen Âge, mais une subversion contre l’ordre social imposé par la raison illustrée qui fut, en somme, une somme d’injustices. Au cours de l’hiver de cette année-là, les villages du Périgord en Aquitaine, comme beaucoup d’autres villages dans d’autres régions, faisaient clairement savoir leurs revendications à l’Assemblée triomphante, dressant rien moins que les fameux « mais » interdits sur les places des villages en signe de victoire [3]. Ils levaient même des mais juste devant les maisons des autorités du village.
Deux ans après la victoire, les gens n’avaient toujours pas enlevé les mais et se cabraient quand le curé leur suggérait subtilement de les retirer une fois pour toute. Ils sortaient même les couteaux si en plus du prêtre, c’étaient les autorités qui leur en faisaient la suggestion. Le mât de mai fut l’un des grands symboles de la révolution, l’un des grands symboles de ce que l’on voulait récupérer.

Plantation d’un arbre de mai, peinture allemande anonyme, 1792-1793 (http://www.cogitohg.com/la-france-et-leurope-en-1815.html)
Mais qui était cette Maia, qui était pour les Romains la mère de Mercure ? Tout simplement l’entité qui existait derrière tout ce qui grandissait. De Maia dérive probablement le mot « majeur », qui est ce qui a grandi. Ainsi, Maia était ce qui faisait grandir. Génériquement, on peut l’appeler la Nature, ou la force qui anime la croissance « naturelle » des choses. Son symbole est la blancheur ou la pureté de sa robe, immaculée, et les fleurs de sa coiffe. Le mai, en revanche, était compris comme le symbole de la virilité qui la rendait fertile. C’est pour cela que Caro disait qu’il y avait une seule maia, mais pas un unique mai parce les mais (les jeunes gens) pouvaient être nombreux, mais il n’y avait qu’une seule reine. Le mât de mai, uni aux fleurs de maia, donnait comme résultat le mai orné de fleurs, autrement dit le mai fleuri, symbole de ce qui, après être mort, fleurit.

Vulcain et Maya, Bartholomeus Spranger (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bartholom%C3%A4us_Spranger_011.jpg)
De Maia dérive également le mot « maiestas », « majesté » et le mot, si espagnol, de « maja ». La Communauté de Madrid est l’une des régions où les majas sont toujours célébrées. Alors que dans la mythologie grecque, Maia était la mère d’Hermès issu de son union avec Zeus, dans la mythologie romaine, pour ne pas dire l’étrusque, Maia était la compagne du dieu Vulcain. La référence, peu connue, fut cependant traitée par plusieurs peintres, entre autre Bartholomeus Spranger dans le tableau qui introduit cet article que nous sommes maintenant sur le point de conclure. Les Vulcanalia étaient l’une des plus anciennes fêtes romaines et leur culte était étroitement lié à celui de Maia à laquelle les flamines offraient un sacrifice, le premier mai. Maia, dans l’ancienne formule, était appelée « Maia Volcani », et donnait son nom au mois de mai que sa fête ouvrait. Et c’est curieux, parce que d’une certaine manière, cela s’ajuste, d’un point de vue astronomique, avec le fait que les Pléiades étaient les sœurs des Hyades [4].
Les Pléiades étaient sept nymphes, filles du titan Atlas et de Pléioné. Maia était l’aînée. Il y a plusieurs histoires sur la façon dont elles se sont transformées en étoiles. L’un d’elles raconte que ce fut, par amour, après la mort de leurs sœurs, les Hyades ; une autre raconte qu’elles furent poursuivies par Orion et que, suppliant les dieux de les sauver du chasseur, ceux-ci les transformèrent en colombes (« peleiades », en grec), puis en étoiles. Les Pléiades sont un amas d’étoiles relativement peu lumineux, mais d’une importance capitale dans de nombreuses mythologies, surtout les mésoaméricaines. Depuis le temps des Olmèques, cet amas d’étoiles fut utilisé pour marquer le début du calendrier civil ; ils avaient l’idée que leur propre civilisation provenait d’une certaine manière de ces étoiles. De même les Grecs et les Romains, au début, utilisaient les Pléiades pour organiser leur calendrier, en particulier leur calendrier agricole. Au lever des Pléiades commençaient le travail des récoltes ; et lorsqu’elles se couchaient, en novembre, les travaux de labour. Pendant quarante jours, elles restaient cachées, « hyades » comme leurs sœurs, cachées dans le royaume d’Hadès, pour ressusciter quarante jours plus tard, avec le mai fleuri.
[1] N.d.T. : En espagnol, mai (mayo) est à la fois, le mois de mai, le mât (arbre de mai) et le jeune homme de cette célébration. Bien que le mot « mai » n’existe pas dans ce dernier sens en français, je l’utiliserai pour me référer à cette figure particulière.
[2] José Luís Alonso Puga, “Notas documentales para el estudio de las tradiciones populares…” Revista de Folklore, nº 36. Fundación Joaquín Díaz, 1983.
[3] Voir à ce sujet : Erik Fechner, L’arbre de la liberté : objet, symbole, signe linguistique, www.persee.fr.
[4] Vulcain appartient au monde d’Hadès, qui est lié à Hyades, « caché ». Par ailleurs, Pléiades dérive de Pleiôn, « plein », « complet ». À propos de la fête romaine, vous pouvez consulter Roberto Pierpaoli, Religioni et nella Roma Antica culti. Rimini, 2014.
(L’association Delta de Maya a été aidée pour la publication de cet article par le soutien financier de l’Association Bislumbres)